Page:Sue - Les mystères de Paris, 2è série, 1842.djvu/300

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

dans ce cadre d’or maintenant ? Ma honte… l’infamie de Clémence ! infamie qu’un éclat va faire rejaillir peut-être jusque sur le front de ma fille !… Cet éclat, dois-je m’y résoudre, ou dois-je avoir pitié… de…

Puis, se relevant, l’œil étincelant, les dents convulsivement serrées, il s’écria d’une voix sourde :

— Non… non… du sang, du sang ! le terrible sauve du ridicule !… Je comprends maintenant son aversion… La misérable !…

Puis, s’arrêtant tout à coup, comme atterré par une réflexion soudaine, il reprit d’une voix sourde :

— Son aversion… oh ! je sais bien ce qui la cause ; je lui fais horreur… je l’épouvante !…

Et après un long silence :

— Mais est-ce ma faute, à moi ? Faut-il qu’elle me trompe pour cela ?… Au lieu de haine… n’est-ce pas de la pitié que je mérite ? reprit-il en s’animant par degrés. — Non, non, du sang !… tous deux… tous deux !… car elle lui a sans doute tout dit à l’autre.