Page:Sue - Les mystères de Paris, 2è série, 1842.djvu/312

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les traits de la malheureuse femme à travers son voile.

— Je demande… M. Charles… madame — répéta Clémence d’une voix tremblante, et en baissant la tête pour tâcher de dérober ses traits aux regards qui l’examinaient avec une insolente curiosité.

— Ah ! monsieur Charles ? à la bonne heure… vous parlez si bas que je n’avais pas entendu… Eh bien ! ma petite dame, puisque vous allez chez M. Charles, beau jeune homme, tout de même… montez tout droit, c’est la porte en face.

La marquise, accablée de confusion, mit le pied sur la première marche.

— Eh ! eh ! eh ! — ajouta la vieille en ricanant — il paraît que c’est pour tout de bon aujourd’hui. Vive la noce ! et allez donc !

— Ça n’empêche pas qu’il est amateur, le commandant — reprit l’écaillère ; — elle n’est pas piquée des vers, sa Margot…

S’il ne lui avait pas fallu passer de nouveau