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Page:Sue - Les mystères de Paris, 3è série, 1842.djvu/123

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— Oui, j’espère que cette bonne dame aura pitié de moi.

— Pauvre bon papa… — reprit Tortillard ; mais tu comptes pour rien ma bonne tante… madame la Chouette, qui t’aime si fort… Pauvre tante la Chouette !… Oh ! elle ne t’abandonnera pas comme ça, vois-tu ? Elle serait plutôt capable de venir te réclamer ici avec notre cousin M. Barbillon.

— Ce brave homme a des parents chez les poissons et les oiseaux… — dit tout bas Jean-René d’un air prodigieusement malicieux, en donnant un coup de coude à Claudine, sa voisine.

— Grand sans-cœur, allez ! de rire de ces malheureux — répondit tout bas la fille de ferme, en donnant à son tour à Jean-René un coup de coude à lui briser trois côtes.

— Madame la Chouette est une de vos parentes ? — demanda le laboureur au Maître d’école.

— Oui… c’est une de nos parentes… — répondit-il avec un morne et sombre accablement.

Dans le cas où il trouverait à la ferme