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Page:Sue - Les mystères de Paris, 3è série, 1842.djvu/165

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Le meurtrier entend alors résonner des éperons et retentir des sabres sur les dalles d’une pièce voisine.

Pour s’échapper à tout prix, il veut emporter avec lui le corps chétif du vieillard, dont il ne peut détacher ni son couteau ni sa main…

Il ne peut y parvenir…

Ce frêle petit cadavre pèse comme une masse de plomb.

Malgré ses épaules d’Hercule, malgré ses efforts désespérés, le Maître d’école ne peut même pas soulever ce poids énorme.

Le bruit de pas retentissants et de sabres traînants se rapproche de plus en plus…

La clef tourne dans la serrure. La porte s’ouvre…

La vision disparaît…

Et alors la chouette bat des ailes, en criant :

C’est le vieux richard de la rue du Roule… ton début d’assassin… d’assassin… d’assassin !…

Un moment obscurcie, la vapeur qui cou-