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Page:Sue - Les mystères de Paris, 3è série, 1842.djvu/191

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dame Georges ! — dit madame Dubreuil en soupirant — venez que je vous conte tous mes embarras.

En arrivant dans le salon avec sa mère et madame Georges, Clara s’assit auprès de Fleur-de-Marie, lui donna la meilleure place au coin du feu, l’entoura de mille soins, prit ses mains dans les siennes pour s’assurer si elles n’étaient plus froides, l’embrassa encore et l’appela sa méchante petite sœur, en lui faisant tout bas de doux reproches sur le long intervalle qu’elle mettait entre ses visites.

Si l’on se souvient de l’entretien de la pauvre Goualeuse et du curé, on comprendra qu’elle devait recevoir ces caresses tendres et ingénues avec un mélange d’humilité, de bonheur et de crainte.

— Et que vous arrive-t-il donc, ma chère madame Dubreuil — dit madame — Georges — et à quoi pourrais-je vous être utile ?

— Mon Dieu ! à bien des choses. Je vais vous expliquer cela. Vous ne savez pas, je crois, que cette ferme appartient en propre à madame la duchesse de Lucenay. C’est à elle