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Page:Sue - Les mystères de Paris, 3è série, 1842.djvu/197

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breuil en haussant les épaules — est-ce que c’est assez… assez confortable !… comme dit madame la duchesse… Mon Dieu ! mon Dieu ! où va-t-on chercher des mots pareils !

— Ce pavillon est donc ordinairement inhabité ? — demanda madame Georges.

— Sans doute ; c’est cette petite maison blanche qui est toute seule au bout du verger. M. le prince l’a fait bâtir pour madame la duchesse quand elle était demoiselle ; lorsqu’elle venait à la ferme avec son père, c’est là qu’ils se reposaient. Il y a trois jolies chambres, et au bout du jardin une laiterie suisse, où madame la duchesse, étant enfant, s’amusait à jouer à la laitière ; depuis son mariage nous ne l’avons vue à la ferme que deux fois, et chaque fois elle a passé quelques heures dans le petit pavillon. La première fois, il y a de cela six ans, elle est venue à cheval avec…

Puis, comme si la présence de Fleur-de-Marie et de Clara l’empêchait d’en dire davantage, madame Dubreuil reprit :

— Mais je cause, je cause, et tout cela ne me sort pas d’embarras… Venez donc à mon