Page:Sue - Les mystères de Paris, 3è série, 1842.djvu/293

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d’un vert clair… son nez recourbé comme le bec d’un aigle…

— C’est lui !… c’est bien lui !… — s’écria Rodolphe.

— Et croyez-vous, madame, que le docteur Polidori habite encore Paris ? — demanda Rodolphe à madame d’Harville.

— Je ne sais, monseigneur. Environ un an après le mariage de mon père, il a quitté Paris ; une femme de mes amies, dont cet Italien était aussi le médecin à cette époque… madame de Lucenay…

— La duchesse de Lucenay ! — s’écria Rodolphe.

— Oui, monseigneur… Pourquoi cet étonnement ?

— Permettez-moi de vous en taire la cause… Mais à cette époque que vous disait madame de Lucenay sur cet homme ?

— Qu’il lui écrivait souvent, depuis son départ de Paris, des lettres fort spirituelles sur les pays qu’il visitait ; car il voyageait beaucoup… Maintenant… je me rappelle qu’il y a un mois environ, demandant à ma-