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Page:Sue - Les mystères de Paris, 3è série, 1842.djvu/349

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nétration, cette habileté que vous me supposez ? — demanda impatiemment madame d’Harville.

— Bientôt, je l’espère, vous aurez à faire une conquête digne de vous ; mais il faudra employer vos ressources les plus machiavéliques.

— Et quel jour, monseigneur, me confierez-vous ce grand secret ?

— Voyez… nous voilà déjà au rendez-vous… Pouvez-vous me faire la grâce de me recevoir dans quatre jours ?

— Si tard !… — dit naïvement Clémence.

— Et le mystère ? et les convenances ? Jugez donc ! si l’on nous croyait complices, on se défierait de nous ; mais j’aurai peut-être à vous écrire… Quelle est cette femme âgée qui m’a apporté ce soir votre lettre ?

— Une ancienne femme de chambre de ma mère : la sûreté, la discrétion même.

— C’est donc à elle que j’adresserai mes lettres, elle vous les remettra. Si vous avez la bonté de me répondre, écrivez : À monsieur Rodolphe, rue Plumet. Votre femme de chambre mettra vos lettres à la poste.