Page:Sue - Les mystères de Paris, 3è série, 1842.djvu/355

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onze heures et demie venaient de sonner à la pendule du salon.

— Adieu, monseigneur, n’oubliez pas de me donner bientôt des nouvelles de ces pauvres gens de la rue du Temple.

— Je les verrai demain matin… car j’ignorais malheureusement que ce petit boiteux vous eût volé cette bourse… et ces malheureux sont peut-être dans une extrémité terrible. Dans quatre jours, daignez ne pas l’oublier, je viendrai vous mettre au courant du rôle que vous voulez bien accepter… Seulement je dois vous prévenir qu’un déguisement vous sera peut-être indispensable.

— Un déguisement ! oh ! quel bonheur ! et lequel, monseigneur ?

— Je ne puis vous le dire encore… Je vous laisserai le choix.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

En revenant chez lui, le prince s’applaudissait assez de l’effet général de son entretien avec madame d’Harville. Ces propositions étant données :

Occuper généreusement l’esprit et le cœur de cette jeune femme, qu’un éloignement in-