Page:Sue - Les mystères de Paris, 4è série, 1842.djvu/167

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

elles aller loger à cette heure ? — que je lui demande. — Ma foi ! je n’en sais rien — qu’il me répond ; — elles sont parties sans me le dire… bien sûr qu’elles ne reviendront plus.

Les espérances que Rodolphe avait un moment conçues s’évanouirent. Comment découvrir ces deux malheureuses femmes, ayant pour tout indice le nom de la jeune fille Claire, et ce fragment de brouillon de lettre dont nous avons parlé, au bas duquel se trouvaient ces mots :

— Écrire à madame de Lucenay.

La seule et bien faible chance de retrouver les traces de ces infortunées reposait donc sur madame de Lucenay, qui se trouvait heureusement de la société de madame d’Harville.

— Tenez, madame, payez-vous — dit Rodolphe à la marchande, en lui présentant un billet de cinq cents francs.

— Je vas vous rendre, monsieur…

— Où trouverons-nous une charrette pour transporter ces effets ?

— Si ça n’est pas trop loin, une grande charrette à bras suffira… il y a celle du père Jérôme, ici près : c’est mon commissionnaire