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Page:Sue - Les mystères de Paris, 4è série, 1842.djvu/285

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CHAPITRE XIX.

JACQUES FERRAND.



Au temps où se passaient les événements que nous racontons, à l’une des extrémités de la rue du Sentier s’étendait un long mur crevassé, chaperonné d’une couche de plâtre hérissée de morceaux de bouteilles : ce mur, bornant de ce côté le jardin de Jacques Ferrand le notaire, aboutissait à un corps de logis, bâti sur la rue et élevé seulement d’un étage surmonté de greniers.

Deux larges écussons de cuivre doré, insignes du notariat, flanquaient la porte cochère vermoulue, dont on ne distinguait plus la couleur primitive sous la boue qui la couvrait.