Page:Sue - Les mystères de Paris, 4è série, 1842.djvu/286

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Cette porte conduisait à un passage couvert ; à droite se trouvait la loge d’un vieux portier à moitié sourd, qui était au corps des tailleurs ce que M. Pipelet était au corps des bottiers ; à gauche, une écurie servant de cellier, de buanderie, de bûcher et d’établissement à une naissante colonie de lapins, parqués dans la mangeoire par le portier, qui se distrayait des chagrins d’un récent veuvage en élevant de ces animaux domestiques.

À côté de la loge s’ouvrait la baie d’un escalier tortueux, étroit, obscur, conduisant à l’étude, ainsi que l’annonçait aux clients une main peinte en noir, dont l’index se dirigeait vers ces mots aussi peints en noir sur le mur : — L’étude est au premier.

D’un côté d’une grande cour pavée, envahie par l’herbe, on voyait des remises inoccupées ; de l’autre côté une grille de fer rouillé, qui fermait le jardin ; au fond le pavillon, seulement habité par le notaire.

Un perron de huit ou dix marches de pierres disjointes, branlantes, moussues, verdâtres, usées par le temps, conduisait à ce pavillon carré, composé d’une cuisine et autres