Page:Sue - Les mystères de Paris, 4è série, 1842.djvu/323

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que que je viens de vous remettre, qu’on en avait vu de faux ?

— Pourquoi ?

— Oui.

— Parce que… je vous ai mandé ici pour une affaire de faux…

Et le notaire braqua ses lunettes vertes sur le vicomte.

— En quoi cette affaire de faux me concerne-t-elle ?

Après un moment de silence, M. Ferrand dit au vicomte, d’un air triste et sévère :

— Vous rendez-vous compte, monsieur, des fonctions que remplit un notaire ?

— Le compte et les fonctions sont parfaitement simples, monsieur, j’avais tout à l’heure quarante mille francs, il m’en reste treize cents…

— Vous êtes très-plaisant, monsieur… Je vous dirai, moi, qu’un notaire est aux affaires temporelles ce qu’un confesseur est aux affaires spirituelles… Par état, il connaît souvent d’ignobles secrets.

— Après, monsieur ?