laert n’a jamais contracté d’engagement avec William Smith ; elle ne le connaît pas.
— Serait-il vrai ! — s’écria M. de Saint-Remy avec autant de surprise que d’indignation ; — mais alors j’ai été horriblement trompé, monsieur… car j’ai reçu cette valeur comme argent comptant.
— De qui ?
— De M. William Smith lui-même ; la maison Meulaert est si connue… je connaissais moi-même tellement la probité de M. William Smith, que j’ai accepté cette traite en paiement d’une somme qu’il me devait…
— William Smith n’a jamais existé… c’est un personnage imaginaire…
— Monsieur, vous m’insultez !
— Sa signature est fausse et supposée comme le reste.
— Je vous dis, monsieur, que M. William Smith existe ; mais j’ai sans doute été dupe d’un horrible abus de confiance.
— Pauvre jeune homme !…
— Expliquez-vous.
— En quatre mots, le dépositaire actuel de