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Page:Sue - Les mystères de Paris, 4è série, 1842.djvu/347

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CHAPITRE XXIII.

LA COMTESSE MAC-GRÉGOR.



Sarah entra dans le cabinet du notaire avec son sang-froid et son assurance habituels. Jacques Ferrand ne la connaissait pas, il ignorait le but de sa visite ; il s’observa plus encore que de coutume, dans l’espoir de faire une nouvelle dupe… Il regarda très-attentivement la comtesse, et, malgré l’impassibilité de cette femme au front de marbre, il remarqua un léger tressaillement des sourcils, qui lui parut trahir un embarras contraint.

Le notaire se leva de son fauteuil, avança une chaise, la montra du geste à Sarah et lui dit :

— Vous m’avez demandé, madame, un