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Page:Sue - Les mystères de Paris, 4è série, 1842.djvu/363

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l’aide du notaire ?… Et le notaire m’aidera ; car je l’ai effrayé.

Je trouverai facilement une jeune fille orpheline, intéressante et pauvre, qui, instruite par moi, remplira le rôle de notre enfant si amèrement regretté par Rodolphe… Je connais la grandeur, la générosité de son cœur… Oui, pour donner un nom, un rang à celle qu’il croira sa fille, jusqu’alors malheureuse et abandonnée, il renouera nos liens que j’avais crus indissolubles… les prédictions de ma nourrice se réaliseront enfin, et j’aurai cette fois sûrement atteint le but constant de ma vie… une couronne !!!

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À peine Sarah venait-elle de quitter la maison du notaire, que M. Charles Robert y entra, descendant du cabriolet le plus élégant : il se dirigea en habitué vers le cabinet de Jacques Ferrand.