— Pourquoi cela me fâcherait-il ?
— Parce que vous pourriez croire…
— Je pourrais croire ?
— Que je suis l’écho des bruits…
— Quels bruits ?…
— Non, rien ; des bêtises…
— Mais parlez donc !…
— Ce n’est pas une raison parce qu’il court sur vous de sots propos…
— Quels propos ?
— Il n’y a pas un mot de vrai là-dedans… mais les méchants affirment que vous vous êtes trouvé malgré vous engagé dans de mauvaises affaires… Purs cancans, bien entendu… C’est comme lorsqu’on a dit que nous jouions à la Bourse ensemble… Ces bruits sont tombés bien vite… car je veux que vous et moi nous devenions chèvres si…
— Ainsi vous ne croyez plus votre argent en sûreté chez moi ?
— Si fait, si fait… mais j’aimerais autant l’avoir entre mes mains…
— Attendez-moi là…
M. Ferrand ferma le tiroir de son bureau et se leva.