— Où allez-vous donc, mon cher garde-notes ?
— Chercher de quoi vous convaincre de la vérité des bruits qui courent de l’embarras de mes affaires — dit ironiquement le notaire.
Et, ouvrant la porte d’un petit escalier dérobé qui lui permettait d’aller au pavillon du fond sans passer par l’étude, il disparut.
À peine était-il sorti que le maître-clerc frappa.
— Entrez, dit Charles Robert.
— M. Ferrand n’est pas là ?
— Non, mon digne basochien (Autre plaisanterie de M. Robert).
— C’est une dame voilée qui veut parler au patron à l’instant, pour une affaire très-pressante…
— Digne basochien, le patron va revenir tout à l’heure, je lui dirai cela. Est-elle jolie, cette dame ?
— Il faudrait être malin pour le deviner ; elle a un voile noir si épais qu’on ne voit pas sa figure…
— Bon, bon ! Je vais joliment la dévisager en sortant. Je vais prévenir M. Ferrand dès qu’il va rentrer.