— Et si tu te mêles encore de ce qui ne te regarde pas, la Goualeuse, on te traitera de même.
— Oui… oui !
— Ça n’est pas tout ! — cria la Louve ; — il faut que la Goualeuse nous demande pardon de nous avoir appelées lâches ! C’est vrai… si on la laissait faire, elle finirait par nous manger la laine sur le dos… Nous sommes bien bêtes aussi… de ne pas nous apercevoir de ça !
— Qu’elle nous demande pardon !
— À genoux !
— À deux genoux !
— Ou nous allons la traiter comme Mont-Saint-Jean, sa protégée.
— À genoux ! à genoux !
— Ah ! nous sommes des lâches !
— Répète-le donc, hein !
Fleur-de-Marie ne s’émut pas de ces cris furieux ; elle laissa passer la tourmente ; puis, lorsqu’elle put se faire entendre, promenant sur les prisonnières son beau regard calme et mélancolique, elle répondit à la Louve, qui vociférait de nouveau :