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Page:Sue - Les mystères de Paris, 5è série, 1843.djvu/208

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la Goualeuse dans la prison vous a porté bonheur à vous et à vos compagnes… Je sais que vous avez fait une quête pour cette pauvre Mont-Saint-Jean ; cela est bien… cela est charitable, la Louve. Cela vous sera compté… J’étais bien sûre que vous valiez mieux que vous ne vouliez le paraître… En récompense de votre bonne action, je crois pouvoir vous promettre qu’on fera abréger de beaucoup les jours de prison qui vous restent à subir.

Et madame Armand s’éloigna, suivie de Fleur-de-Marie.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

L’on ne s’étonnera pas du langage presque éloquent de Fleur-de-Marie en songeant que cette nature, si merveilleusement douée, s’était rapidement développée, grâce à l’éducation et aux enseignements qu’elle avait reçus à la ferme de Bouqueval.

Puis la jeune fille était surtout forte de son expérience.

Les sentiments qu’elle avait éveillés dans le cœur de la Louve avaient été éveillés en elle par Rodolphe, lors de circonstances à peu près semblables.