Page:Sue - Les mystères de Paris, 5è série, 1843.djvu/242

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teurs pour savoir jusqu’à quel point vous engage cette promesse arrachée par la menace.

— Vous croyez, madame… que, grâce à vos bontés… je puis espérer de sortir bientôt d’ici ?

— Vous méritez tant d’intérêt, que je réussirai, j’en suis sûre ; et je ne doute pas qu’après-demain vous ne puissiez aller vous-même rassurer vos bienfaiteurs…

— Mon Dieu, madame, comment ai-je pu mériter tant de bontés de votre part ? comment les reconnaître ?…

— En continuant de vous conduire comme vous faites… Je regrette seulement de ne pouvoir rien faire pour votre avenir, c’est un bonheur que vos amis se sont réservé…

Madame Armand entra tout à coup d’un air consterné.

— Madame la marquise — dit-elle à Clémence avec hésitation — je suis désolée du message que j’ai à remplir auprès de vous.

— Que voulez-vous dire, madame ?…

M. le duc de Lucenay est en bas… il vient de chez vous, madame.

— Mon Dieu, vous m’effrayez ; qu’y a-t-il ?…