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Page:Sue - Les mystères de Paris, 5è série, 1843.djvu/253

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— Alfred ! comment, tu laisses la loge seule ?… Où es-tu donc, vieux coureur ?

À ce moment, M. Pipelet allait poser son pied droit sur le palier du premier étage ; il resta pétrifié, la tête tournée vers le bas de l’escalier, la bouche béante, les yeux fixes, le pied levé.

— Alfred !! — cria de nouveau madame Pipelet.

— Anastasie est en bas… elle n’est donc pas en haut occupée à se trouver mal !… — se dit M. Pipelet, fidèle à son argumentation logique et serrée. — Mais alors… cet organe mâle et inconnu qui me menaçait de la délacer, quel est-il ?… c’est donc un imposteur ?… il se fait donc un jeu cruel de mon inquiétude ?… Quel est son dessein ? Il se passe ici quelque chose d’extraordinaire… Il n’importe : Fais ton devoir, advienne que pourra… Après avoir été répondre à mon épouse, je remonterai pour éclaircir ce mystère et vérifier cet organe.

M. Pipelet descendit fort inquiet et se trouva face à face avec sa femme.

— C’est toi ? — lui dit-il.