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Page:Sue - Les mystères de Paris, 5è série, 1843.djvu/270

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— Alfred, ton tire-pied, que je prenne mesure de son museau… pour lui apprendre à venir faire le farceur à son âge… vieux paltoquet !…

— Des injures, quand on vient vous demander les renseignements que vous indiquez sur votre affiche ! Ça ne se passera pas comme ça, madame !

— Mais, môssieur… — s’écria le malheureux portier.

— Mais, monsieur — reprit le gobe-mouche exaspéré — faites amitié, tant qu’il vous plaira, avec votre M. Cabrion, mais, corbleu ! ne l’affichez pas en grosses lettres au nez des passants ! Sur ce, je me vois dans l’obligation de vous prévenir que vous êtes un fier malotru, et que je vais déposer ma plainte chez le commissaire.

Et le gobe-mouche s’en alla courroucé.

— Anastasie — dit Pipelet d’une voix dolente — je n’y survivrai pas, je le sens, je suis frappé à mort… je n’ai pas l’espoir de lui échapper. Tu le vois, mon nom est publiquement accolé à celui de ce misérable… Il ose afficher que je fais commerce d’amitié avec