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Page:Sue - Les mystères de Paris, 5è série, 1843.djvu/287

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comme son mari, et que leur fille, qui est orpheline, va me tomber sur le dos d’un jour à l’autre.

— Très-bien… Vous conduirez vous-même Cécily chez M. Ferrand, sans en reparler davantage à madame Séraphin. Comme il y a vingt ans que vous n’avez vu votre cousine, vous n’aurez rien à répondre, si ce n’est que depuis son départ pour l’Allemagne vous n’aviez eu d’elle aucune nouvelle.

— Ah çà, mais si la jeunesse ne baragouine que l’allemand ?

— Elle parle parfaitement français ; je lui ferai sa leçon ; ne vous occupez de rien, sinon de la recommander très-instamment à madame Séraphin ; ou plutôt, j’y songe, non… car elle soupçonnerait peut-être que vous voulez lui forcer la main… Vous le savez, souvent il suffit qu’on demande quelque chose pour qu’on vous refuse…

— À qui le dites-vous !… C’est pour ça que j’ai toujours rembarré les enjôleurs. S’ils ne m’avaient rien demandé… je ne dis pas…

— Cela arrive toujours ainsi… Ne faites donc aucune proposition à madame Séraphin,