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Page:Sue - Les mystères de Paris, 5è série, 1843.djvu/288

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et voyez-la venir… Dites-lui seulement que Cécily est orpheline, étrangère, très-jeune, très-jolie, qu’elle va être pour vous une bien lourde charge, et que vous ne sentez pour elle qu’une très-médiocre affection, vu que vous étiez brouillée avec votre cousine, et que vous ne concevez rien au cadeau qu’elle vous fait là…

— Dieu de Dieu ! que vous êtes malin !… Mais soyez tranquille, à nous deux nous faisons la paire. Dites donc, monsieur Rodolphe, comme nous nous entendons bien… nous deux !… Quand je pense que si vous aviez été de mon âge dans le temps où j’étais un vrai salpêtre… ma foi, je ne sais pas… et vous ?

— Chut !… Si M. Pipelet…

— Ah bien oui ! Pauvre cher homme, il pense bien à la gaudriole ! Vous ne savez pas… une nouvelle infamie de ce Cabrion ?… Mais je vous dirai cela plus tard… Quant à votre jeune fille, soyez calme… je gage que j’amène la Séraphin à me demander de placer ma parente chez eux.

— Si vous y réussissez, ma chère madame