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Page:Sue - Les mystères de Paris, 5è série, 1843.djvu/32

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— Ce n’est pas tout… Dans un coin du brouillon de la lettre restée dans le vieux meuble se trouvaient ces mots : Écrire à madame de Lucenay.

— Quel bonheur ! peut-être saurons-nous quelque chose par la duchesse — s’écria vivement madame d’Harville ; puis elle reprit avec un soupir : — Mais, ignorant le nom de cette femme, comment la désigner à madame de Lucenay ?

— Il faudra lui demander si elle ne connaît pas une veuve, jeune encore, d’une physionomie distinguée, et dont la fille, âgée de seize ou dix-sept ans, se nomme Claire… Je me souviens du nom.

— Le nom de ma fille ! il me semble que c’est un motif de plus de s’intéresser à ces infortunées…

— J’oubliais de vous dire que le frère de cette veuve s’est suicidé il y a quelques mois.

— Si madame de Lucenay connaît cette famille — reprit madame d’Harville en réfléchissant — de tels renseignements suffiront pour la mettre sur la voie ; dans ce cas encore le triste genre de mort de ce malheureux aura