Aller au contenu

Page:Sue - Les mystères de Paris, 5è série, 1843.djvu/326

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

et que Germain lui-même ignore que des amis veillent sur lui… car il a des amis…

— Vraiment ?

— De très-puissants, de très-dévoués.

— Ça lui donnerait tant de courage de le savoir !

— Sans doute ; mais il ne pourrait peut-être pas s’en taire. Alors M. Ferrand, effrayé, se mettrait sur ses gardes, sa défiance s’éveillerait, et, comme il est très-adroit, il deviendrait difficile de l’atteindre : ce qui serait fâcheux, car il faut non-seulement que l’innocence de Germain soit reconnue, mais que son calomniateur soit démasqué.

— Je vous comprends, monsieur Rodolphe…

— Il en est de même de Louise ; je vous apportais cette permission de la voir, afin que vous la priiez de ne parler à personne de ce qu’elle m’a révélé… elle saura ce que cela signifie.

— Cela suffit, monsieur Rodolphe.

— En un mot, que Louise se garde de se plaindre dans sa prison de la méchanceté de son maître, c’est très-important… Mais elle