Aller au contenu

Page:Sue - Les mystères de Paris, 5è série, 1843.djvu/360

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

d’orphelin, et après nous trimballerons le refroidi dans ton passe-lance[1].

Esbignons-nous[2], alors ; faut que je sois à Asnières de bonne heure ; je crains que mon frère Martial se doute de quelque chose.

Et les deux bandits, après avoir tenu cette conversation inintelligible pour ceux qui auraient pu les écouter, se dirigèrent vers la rue Saint-Denis.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Quelques moments après, Rigolette et Rodolphe sortirent de chez Germain, remontèrent en fiacre et arrivèrent rue du Temple.

Le fiacre s’arrêta.

Au moment où la portière s’ouvrit, Rodolphe reconnut, à la lueur des quinquets du rogomiste, son fidèle Murph qui l’attendait à la porte de l’allée.

La présence du squire annonçait toujours quelque événement grave ou inattendu, car lui seul savait où trouver le prince.

  1. Viens boire de l’eau-de-vie, Nicolas ; la vieille donne dans le piège à mort ; elle viendra chez la Chouette ; la mère Martial nous aidera à lui prendre de force ses pierreries, et après nous emporterons le cadavre dans ton bateau.
  2. Dépêchons-nous.