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Page:Sue - Les mystères de Paris, 5è série, 1843.djvu/48

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rez à assurer votre bonheur… — et elle tendit la main à son mari, qui la serra avec émotion.

— Ma foi, mon cher marquis — s’écria Rodolphe — nos ennemis sont maladroits !… grâce à eux, nous voici plus intimes que par le passé… Vous n’avez jamais plus justement apprécié madame d’Harville… jamais elle ne vous a été plus dévouée… Avouez que nous sommes bien vengés des envieux et des méchants ?… C’est toujours cela, en attendant mieux… car je devine d’où le coup est parti… et je n’ai pas l’habitude de souffrir patiemment le mal que l’on fait à mes amis… Mais ceci me regarde… Adieu, madame, voici notre intrigue découverte, vous ne serez plus seule à secourir vos protégés… Soyez tranquille, nous renouerons bientôt quelque mystérieuse entreprise… et le marquis sera bien fin s’il la découvre.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Après avoir accompagné Rodolphe jusqu’à sa voiture pour le remercier encore, le marquis rentra chez lui sans revoir Clémence.