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Page:Sue - Les mystères de Paris, 6è série, 1843.djvu/191

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maman, cette excellente jeune dame aura voulu te répondre elle-même.

— Nous allons voir.

Et madame de Fermont lut ce qui suit d’une voix tremblante :

 « Madame,

» M. le comte d’Orbigny, fort souffrant depuis quelque temps, n’a pu vous répondre pendant mon absence… »

— Vois-tu, maman, il n’y a pas de sa faute.

— Écoute, écoute…

« Arrivée ce matin de Paris, je m’empresse de vous écrire, madame, après avoir conféré de votre lettre avec M. d’Orbigny. Il se rappelle fort confusément les relations que vous dites avoir existé entre lui et monsieur votre frère. Quant au nom de monsieur votre mari, madame, il n’est pas inconnu à M. d’Orbigny ; mais il ne peut se rappeler en quelle circonstance il l’a entendu prononcer. La prétendue spoliation dont vous accusez si légèrement M. Jacques Ferrand, que nous avons le bonheur d’avoir pour notaire, est, aux yeux de M. d’Orbigny, une cruelle calomnie dont vous n’avez sans doute pas calculé la portée.