Page:Sue - Les mystères de Paris, 6è série, 1843.djvu/243

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jou… on ne sait rien… En arrivant à Paris j’ai commencé mes recherches… je suis allé d’abord à l’ancien domicile du frère de madame de Fermont… Là on m’a dit qu’elle demeurait sur le quai du canal Saint-Martin.

— Et cette adresse ?…

— Avait été la sienne, mais on ignorait son nouveau logement… Malheureusement, jusqu’à présent, mes recherches ont été inutiles… Après mille vaines tentatives, avant de désespérer tout à fait, je me suis décidé à venir ici : peut-être madame de Fermont, qui, par un motif inexplicable, ne m’a demandé ni aide ni appui, aura eu recours à mon fils comme au fils du meilleur ami de son mari… Sans doute ce dernier espoir est bien peu fondé… mais je ne veux rien avoir négligé pour retrouver cette pauvre femme et sa fille.

Depuis quelques minutes Mme de Lucenay écoutait le comte avec un redoublement d’attention ; tout à coup elle dit :

— En vérité, il serait bien singulier qu’il s’agît des mêmes personnes… auxquelles s’intéresse madame d’Harville…