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Page:Sue - Les mystères de Paris, 6è série, 1843.djvu/242

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ordre le modeste mobilier de la maison qu’elle louait à Angers, et que cette somme avait été employée à payer quelques dettes laissées par elle… Inquiet de cette circonstance, je m’informai et j’appris vaguement que cette malheureuse femme et sa fille se trouvaient dans la détresse, victime sans doute d’une banqueroute… Si madame de Fermont pouvait, dans une extrémité pareille, compter sur quelqu’un, c’était sur moi… pourtant je ne reçus d’elle aucune nouvelle… Ce fut surtout en perdant cette intimité si douce que j’en reconnus toute la valeur. Vous ne pouvez vous figurer mes souffrances, mes inquiétudes depuis le départ de madame de Fermont et de sa fille… Leur père, leur mari était pour moi un frère… il me fallait donc absolument les retrouver, savoir pourquoi dans leur ruine elles ne s’adressaient pas à moi, tout pauvre que j’étais ; je partis pour venir ici, laissant à Angers une personne qui, si par hasard on apprenait quelque chose de nouveau, devait m’en instruire.

— Eh bien ?

— Hier encore j’ai reçu une lettre d’An-