— Qu’est-ce que ça te fait ?
— À moi ?
— Oui, tu m’as demandé cela d’un drôle d’air ?
— Parce que je pense à quelque chose de drôle.
— Quoi ?
— C’est que vous devriez bien au moins lui apporter un jeu de cartes pour le désennuyer — reprit Tortillard d’un air narquois — ça le changerait un peu… il ne joue qu’à être mordu par les rats ; à ce jeu-là il gagne toujours, et à la fin ça lasse.
La Chouette rit aux éclats de ce lazzi, et dit au petit boiteux :
— Amour de momacque à sa maman… je ne connais pas un moutard pour avoir déjà plus de vices que ce gueux-là… Va chercher une chandelle, tu m’éclaireras pour descendre chez Fourline… et tu m’aideras à ouvrir sa porte… tu sais bien qu’à moi toute seule je ne peux pas seulement la pousser.
— Ah ! bien non, il fait trop noir dans la cave — dit Tortillard en hochant la tête.
— Comment ! comment ! toi qui es mau-