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Page:Sue - Les mystères de Paris, 7è série, 1843.djvu/118

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toile… ou j’en fais des faux cols ! la pièce !… la musique !

— De cette façon, la Chouette, tu ne pourras plus m’étourdir de tes cris — reprit le Maître d’école, après quelques minutes, pendant lesquelles il parvint sans doute à bâillonner la vieille. — Tu sens bien — reprit-il d’une voix lente et creuse — que je ne veux pas en finir tout de suite… Torture pour torture ! Tu m’as assez fait souffrir… Il faut que je te parle longuement avant de te tuer… oui… longuement… ça va être affreux pour toi… quelle agonie, hein ?

— Ah çà, pas de bêtises, eh vieux ! — s’écria Tortillard en se levant à demi ; — corrige-la, mais ne lui fais pas trop de mal… Tu parles de la tuer… c’est une frime, n’est-ce pas ? Je tiens à ma Chouette… je te l’ai prêtée, mais tu me la rendras… ne me l’abîme pas… je ne veux pas qu’on me détruise ma Chouette, ou sans ça je vais chercher papa.

— Sois tranquille, elle n’aura que ce qu’elle mérite… une leçon profitable… — dit le Maître d’école pour rassurer Tortillard, craignant