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Page:Sue - Les mystères de Paris, 7è série, 1843.djvu/117

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d’entendre — dit le petit boiteux en éclatant de rire ; — à bas la cabale !

Les cris de la Chouette ne pouvaient percer ces deux étages souterrains.

La misérable, voyant qu’elle n’avait aucune aide à attendre du fils de Bras-Rouge, voulut tenter un dernier effort.

— Tortillard, va chercher du secours et je te donne mon cabas ; il est plein de bijoux… il est là sous une pierre.

— Que ça de générosité ! Merci, madame… Est-ce que je ne l’ai pas, ton cabas ? Tiens, entends-tu comme ça clique dedans… — dit Tortillard en le secouant. — Mais, par exemple, donne-moi tout de suite pour deux sous de galette chaude, et je vas chercher papa !

— Aie pitié de moi, et je…

La Chouette ne put continuer.

Il se fit un nouveau silence.

Le petit boiteux recommença de frapper en mesure sur la pierre de l’escalier où il était accroupi, accompagnant le bruit de ses pieds de ce cri répété :

— Ça ne commence donc pas ? Ohé ! la