Aller au contenu

Page:Sue - Les mystères de Paris, 7è série, 1843.djvu/145

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

chandelles, il croyait que tous les passants le regardaient ; il enfonçait son chapeau sur son nez tant il était honteux. Il prend le boulevard, croyant que ce gueux de Cabrion aura borné ses immondices à la rue du Temple. Ah bien oui !… tout le long des boulevards, à chaque endroit où il y avait de quoi écrire, toujours Pipelet-Cabrion à mort !! Enfin le pauvre cher homme est arrivé si bouleversé chez le propriétaire, qu’après avoir bredouillé, pataugé, barboté pendant un quart d’heure au vis-à-vis du propriétaire, celui-ci n’a rien compris du tout à ce qu’Alfred venait lui chanter ; il l’a renvoyé en l’appelant vieil imbécile, et lui a dit de m’envoyer pour expliquer la chose. Bon ! Alfred sort, s’en revient par un autre chemin pour éviter les noms qu’il avait vus écrits sut les murs… Ah bien oui !…

— Encore Pipelet et Cabrion !

— Comme vous dites, mon roi des locataires ; de façon que le pauvre cher homme m’est arrivé ici abruti, ahuri, voulant s’exiler. Il me raconte l’histoire, je le calme comme je peux, je le laisse, et je pars avec mademoiselle