Rodolphe — la comtesse Sarah vient d’être assassinée… ses jours sont dans le plus grand danger…
— Ah !… monseigneur… quoiqu’elle soit bien coupable… on ne peut s’empêcher de la plaindre…
— Oui… une telle fin serait épouvantable !… et la Goualeuse ?…
— Mise en liberté depuis hier, monseigneur, on le suppose, par la protection de madame d’Harville…
— Mais… c’est impossible !… madame d’Harville me prie, au contraire, de faire les démarches nécessaires pour faire sortir de prison cette malheureuse enfant !…
— Sans doute, monseigneur… et pourtant une femme âgée, d’une figure respectable, est venue à Saint-Lazare, apportant l’ordre de remettre Fleur-de-Marie en liberté… Toutes deux ont quitté la prison.
— C’est ce que m’a dit Rigolette ; mais cette femme âgée qui est venue chercher Fleur-de-Marie, qui est-elle ? où sont-elles allées toutes deux ? quel est ce nouveau mystère ? La comtesse Sarah pourrait peut-être seule l’éclaircir ;