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Page:Sue - Les mystères de Paris, 7è série, 1843.djvu/256

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de sa conversation avec madame la duchesse de Lucenay, cet homme, ordinairement si maître de soi, si calme, si fin, si rusé, oubliait les froids calculs de sa profonde dissimulation, lorsque le démon de la luxure obscurcissait sa pensée.

D’ailleurs il n’avait pu nullement se défier de la protégée de madame Pipelet.

Après son entretien avec cette dernière, madame Séraphin avait proposé à Jacques Ferrand, en remplacement de Louise, une jeune fille presque abandonnée dont elle répondait… Le notaire avait accepté avec empressement, dans l’espoir d’abuser impunément de la condition précaire et isolée de sa nouvelle servante.

Enfin, loin d’être prédisposé à la méfiance, Jacques Ferrand trouvait dans la marche des événements de nouveaux motifs de sécurité.

Tout répondait à ses vœux.

La mort de madame Séraphin le débarrassait d’une complice dangereuse…

La mort de Fleur-de-Marie (il la croyait morte) le délivrait de la preuve vivante d’un de ses premiers crimes.

Enfin, grâce à la mort de la Chouette et au