Page:Sue - Les mystères de Paris, 7è série, 1843.djvu/319

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nants, et que la santé de l’âme, comme celle du corps, est invinciblement subordonnée aux lois d’une hygiène salubre et préservatrice.

Dieu donne à tous des organes impérieux, des appétits énergiques, le désir du bien-être ; c’est à la société d’équilibrer et de satisfaire ces besoins.

L’homme qui n’a en partage que force, bon vouloir et santé, a droit, souverainement droit, à un labeur justement rétribué, qui lui assure non le superflu, mais le nécessaire, mais le moyen de rester sain et robuste, actif et laborieux… partant honnête et bon, parce que sa condition sera heureuse.

Les sinistres régions de la misère et de l’ignorance sont peuplées d’êtres morbides, aux cœurs flétris. Assainissez ces cloaques, répandez-y l’instruction, l’attrait du travail, d’équitables salaires, de justes récompenses, et aussitôt ces visages maladifs, ces âmes étiolées renaîtront au bien, qui est la santé, la vie de l’âme.

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Nous conduirons le lecteur au parloir de la prison de la Force.