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Page:Sue - Les mystères de Paris, 7è série, 1843.djvu/325

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— Pour vous servir, mon brave garçon — répondit le recéleur avec empressement. — Dès que j’ai vu la personne que vous m’avez envoyée, tout de suite je me…

— Tiens ! pourquoi donc que vous ne me tutoyez plus, père Micou ? — dit Nicolas en l’interrompant d’un air sardonique. — Est-ce que vous me méprisez… parce que je suis dans la peine ?…

— Non, mon garçon, je ne méprise personne… — dit le recéleur, qui ne se souciait pas d’afficher sa familiarité passée avec ce misérable.

— Eh bien ! alors dites-moi tu… comme d’habitude, ou je croirai que vous n’avez plus d’amitié pour moi, et ça me fendrait le cœur…

— À la bonne heure — dit le père Micou en soupirant. — Je me suis donc occupé tout de suite de tes petites commissions.

— Voilà qui est parlé, père Micou… je savais bien que vous n’oublieriez pas les amis. Et mon tabac !

— J’en ai déposé deux livres au greffe, mon garçon.

— Il est bon ?