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CHAPITRE VIII.

GRINGALET ET COUPE-EN-DEUX.



… Rien de plus doux, de plus salutaire, de plus précieux que vos paroles ; elles charment, elles encouragent, elles améliorent…
(Wolfrand, liv. iv.)


Avant d’entamer le récit de Pique-Vinaigre, nous rappellerons au lecteur que, par un contraste bizarre, la majorité des détenus, malgré leur cynique perversité, affectionnent presque toujours les récits naïfs, nous ne voudrions pas dire puérils, où l’on voit, selon les lois d’une inexorable fatalité, l’opprimé vengé de son tyran après des épreuves et des traverses sans nombre.

Loin de nous la pensée d’établir d’ailleurs le moindre parallèle entre des gens corrompus et la masse honnête et pauvre ; mais ne sait-