Page:Sue - Les mystères de Paris, 8è série, 1843.djvu/272

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— Ma foi, non… monsieur Germain, ma foi non ; je crois que maintenant je peux me permettre ce plaisir-là, et je vous la serre de bon cœur.

— Nous nous reverrons… car me voici sous votre protection… je n’aurai plus rien à craindre, et de ma cellule je descendrai chaque jour au préau.

— Soyez calme, si je le veux on ne vous parlera qu’à quatre pattes… Mais j’y songe, vous savez écrire… mettez sur le papier ce que je viens de vous raconter, et envoyez l’histoire à M. Rodolphe ; il saura qu’il n’a plus à être inquiet de vous, et que je suis ici pour le bon motif, car s’il apprenait autrement que le Chourineur a volé et qu’il ne connaisse pas le dessous des cartes… tonnerre… ça ne m’irait pas…

— Soyez tranquille… ce soir même je vais écrire à mon protecteur inconnu ; demain vous me donnerez son adresse et la lettre partira. Adieu encore, merci, mon brave !

— Adieu, monsieur Germain, je vas retourner auprès de ces tas de gueux… dont je