Page:Sue - Les mystères de Paris, 8è série, 1843.djvu/313

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gique inexorable dans la punition qu’il infligeait au notaire.

Luxurieux… il le torturait par la luxure.

Cupide… par la cupidité.

Hypocrite… par l’hypocrisie.

Car si Rodolphe avait choisi le prêtre vénérable dont il est question pour être l’agent des restitutions et de l’expiation imposées à Jacques Ferrand, c’est qu’il voulait doublement punir celui-ci d’avoir, par sa détestable hypocrisie, surpris la naïve estime et l’affection candide du bon abbé.

N’était-ce pas, en effet, une grande punition pour ce hideux imposteur, pour ce criminel endurci, que d’être contraint de pratiquer enfin les vertus chrétiennes qu’il avait si souvent simulées, et cette fois de mériter, en frémissant d’une rage impuissante, les justes éloges d’un prêtre respectable dont il avait jusqu’alors fait sa dupe.

Jacques Ferrand lut donc la note suivante avec les ressentiments cachés qu’on peut lui supposer.