Page:Sue - Les mystères de Paris, 8è série, 1843.djvu/312

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plaisir à concourir à cette œuvre, qui est la vôtre, il serait de mon devoir d’accepter… j’accepte donc.

— Maintenant, monsieur l’abbé, si vous le voulez bien, mon ami va vous lire le plan qu’il a définitivement arrêté…

— Puisque vous êtes si obligeant, mon ami — dit Jacques Ferrand avec amertume — lisez vous-même… épargnez-moi cette peine… je vous en prie…

— Non, non — répondit Polidori en jetant au notaire un regard dont celui-ci comprit la signification sarcastique. — je me fais un vrai plaisir de t’entendre exprimer toi-même les nobles sentiments qui t’ont guidé dans cette fondation philanthropique.

— Soit, je lirai — dit brusquement le notaire, en prenant un papier sur son bureau.

Polidori, depuis long-temps complice de Jacques Ferrand, connaissait les crimes et les secrètes pensées de ce misérable, aussi ne put-il retenir un sourire cruel en le voyant forcé de lire cette note dictée par Rodolphe.

On le voit, le prince se montrait d’une lo-