barras, qui atteignent même le travailleur occupé.
» Souvent un chômage d’un ou deux jours, nécessité quelquefois par la fatigue, par les soins à donner à une femme ou à un enfant malade, par un déménagement forcé, prive l’ouvrier de sa ressource quotidienne… Alors il a recours au Mont-de-Piété, dont l’argent est à un taux énorme, ou à des prêteurs clandestins, qui prêtent à des intérêts monstrueux.
» Voulant, autant que possible, alléger le fardeau de ses frères, le fondateur de la Banque des pauvres affecte un revenu de 25 000 francs par an à des prêts sur gages, qui ne pourrait s’élever au delà de 10 francs pour chaque prêt.
» Les emprunteurs ne payeront ni frais ni intérêts, mais ils devront prouver qu’ils exercent une profession honorable, et fournir une déclaration de leurs patrons, qui justifiera de leur moralité.
» Au bout de deux années, on vendra sans frais les effets qui n’auront pas été dégagés ; le montant, provenant du surplus de cette