Page:Sue - Les mystères de Paris, 8è série, 1843.djvu/353

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NOTES.



À Monsieur le Rédacteur.
DU JOURNAL DES DÉBATS.
Monsieur,

À propos d’un chapitre des Mystères de Paris, dans lequel j’essayais de prouver par l’exposition d’un fait dramatisé que les pauvres ne pouvaient presque jamais jouir du bénéfice de la loi civile, j’ai reçu les réclamations de plusieurs magistrats et officiers judiciaires.

Tout en m’encourageant avec une bienveillance sympathique, dont je suis aussi touché que reconnaissant, à persévérer dans la tâche que j’ai entreprise, ils m’engagent à écarter de mes assertions tout ce qui, en paraissant exagéré, pourrait diminuer la portée morale qu’ils reconnaissent à mon livre.

Permettez-moi, monsieur, de répondre à ce passage d’une lettre que M***, président d’un tribunal civil du ressort de la cour royale de Nancy, m’a fait l’honneur de m’écrire, ce passage résumant pour ainsi dire les diverses objections qui m’ont été adressées :