Page:Sue - Les mystères de Paris, 8è série, 1843.djvu/92

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drement. — Adieu, et à bientôt. Maintenant je n’ai plus peur de vous demander de venir me voir le plus tôt possible…

— Ni moi de vous le promettre… Adieu, bon Germain.

— Adieu, ma bonne petite amie…

— Et servez-vous bien de ma cravate, craignez d’avoir froid, il fait si humide !…

— Quelle jolie cravate ! Quand je pense que vous l’avez faite pour moi ! Oh ! je ne la quitterai pas — dit Germain en la portant à ses lèvres…

— Ah çà ! maintenant, vous allez avoir de l’appétit, j’espère ? Voulez-vous que je vous fasse mon petit régal ?

— Certainement, et cette fois j’y ferai honneur…

— Soyez tranquille alors, monsieur le gourmand, vous m’en direz des nouvelles. Allons, encore adieu… Merci, monsieur le gardien, aujourd’hui je m’en vais bien heureuse et bien rassurée. Adieu, Germain…

— Adieu, ma petite femme… à bientôt !…

— À toujours !…