Après avoir long-temps parcouru des quartiers déserts, nous entrâmes dans une rue beaucoup plus animée ; la voiture s’arrêta devant une boutique de marchand de vin, et j’entendis le cocher demander à quelques hommes qui causaient sur le seuil de cette taverne :
— L’Impasse du Renard ? s’il vous plaît, mes braves ?
— Quand vous aurez passé la barrière, prenez la première rue à gauche, et puis à droite, et puis encore à droite,… ensuite vous traverserez un petit bout de champ et vous y serez… dit un de ces hommes.
— Merci — dit le cocher.
— Dites donc, mon vieux, — reprit un autre, — vous savez que les voitures n’entrent pas dans l’impasse… Vous vous arrêterez à un tourniquet, car c’est pas des gens à voiture qui perchent dans ces bouges-là…
— Aussi, — reprit une autre voix, — tu auras mérité la croix-d’honneur, mon vieux, si tu arrives jusque-là… tu seras le premier cocher qui aura abordé l’impasse du Renard.