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Page:Sue - Martin l'enfant trouvé, vol. 7-8.djvu/120

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a été heureuse et grande sur les affaires publiques de ce temps-là.

Pourquoi le prince a-t-il fait transporter dans son cabinet le portrait de son illustre aïeul ? Est-ce pour s’inspirer de son exemple ? Comprendrait-il enfin le néant de la vie qu’il traîne ? quels changements cette nouvelle phase dans l’existence du prince apporterait-elle dans ses relations avec Régina ? Est-ce par un ressentiment de jalousie contre le capitaine Just, dont les travaux ont été dernièrement signalés à l’attention publique, que le prince a enfin conscience de sa nullité et de la position qu’il pourrait, qu’il devrait occuper dans le monde ?

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Ceci doit être pour moi l’objet de graves réflexions.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

— Que fait donc le prince, ainsi enfermé chez lui presque tout le jour ? — ai-je dit à Louis.

Le vieillard a secoué la tête d’un air satisfait et mystérieux, et m’a répondu :

— Il travaille…


19 juin 18…

Grâce à Dieu, le pauvre Léonidas Requin est désormais à l’abri du besoin ; une place d’huissier était vacante, et sollicitée par des personnages très-influents ; Astarté l’a emporté, cette excellente fille vient de me prévenir de la nomination de Léonidas.


20 août 18…

Plus d’un mois s’est passé depuis que le vieux Louis m’avait paru mystérieusement satisfait des nouvelles oc-