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une fois par semaine, au bureau restant, demander s’il n’y avait rien pour M. Pierre.

J’aurais craint, en m’acquittant moi-même de ce soin, d’être épié ou découvert par le prince qui pouvait, malgré sa promesse, faire surveiller et suivre les personnes qui viendraient chercher les lettres de M. Pierre. Dans ce dernier cas, si mes craintes s’étaient réalisées, la femme de Jérôme avait sa leçon faite : elle devait répondre qu’un marquis inconnu, ou plutôt dont elle devait cacher le nom, l’avait chargée de retirer les lettres adressées à M. Pierre.

Le prince m’écrivit souvent et longuement.

Une des dernières lettres que j’ai reçue de lui, et que la femme de Jérôme m’a envoyée hier soir sous enveloppe et par la poste, est pour ainsi dire le résumé de ma correspondance avec le prince ; elle donne une idée sommaire, mais très-sincère, de ses relations avec Régina pendant cette période de quatre mois.

Ces quelques pages remplaceront mon journal habituel.